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Just Survive Somehow... - Niklaus ft. Lisbeth

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Hibou signé Invité le Sam 28 Oct - 18:00





Just Survive Somehow





Dans un environnement où le sang humain est une denrée rare, la paix était inimaginable. Vile pensée serait celle d’aspirer à une quiétude qui ne peut exister sans belligérance. Il se devait de trouver le parfait équilibre permettant aux habitants de vivre en parfaite harmonie, la sienne, sous sa gérance et reprenant le pouvoir qu’il avait toujours acquis au fil des siècles. Il était un homme d'épopée égaré dans des siècles qui ne lui convenaient pas. Il était de ces acteurs auxquels aucun siècle et aucune société ne peut donner satisfaction. Il est cet être d'une nouvelle ère, revêtant le masque du héros tragique qu'il s'est dessiné. Portant le voile et le rôle qu'on lui incombe, bien loin du fidèle destrier. En quête de sang pour calmer la soif harassante de ses pairs et surtout de son frère, il avait ouïe dire que quelques humains pénétraient néanmoins cette sphère magique. Tu étais la dernière arrivée. Et les années lui avaient appris qu’il valait mieux s’accaparer l’esprit esseulé et lui offrir le confort d’une protection pour lui en extirper une parfaite coopération.

Il entre dans le bar où tu avais été conviée par le biais d’une carte succincte. Muée par la curiosité et parce que tu te sentais probablement seule dans ce nouvel environnement, il ne faisait aucun doute que tu viendrais. Tout était calculé minutieusement. Son regard se redresse sur la porte d’entrée lorsque tes pas en franchissent le seuil. Un fin sourire soulève la commissure de ses lèvres dans une expression indicible. Il se rapproche immédiatement à vitesse vampirique, s’arrêtant dans ton dos. Il pose ses mains sur tes épaules, t’empêchant de fuir, le feu des projecteurs était braqué sur toi, t’offrant le rôle principal à la scène macabre qui s’annonçait. Il te pousse et penche son visage pour murmurer dans un sarcasme :

« - Lisbeth, si je ne m’abuse. Tu dois te demander pourquoi quelqu’un aurait besoin d’une humaine médiocre à peine arrivée sur ces terres et qui est susceptible de mourir assez rapidement. Rassure-toi, je me suis posé la même question. »

Il roule des yeux et émet un léger rire, te libérant de sa prise pour se diriger devant toi, humectant ses lèvres. Ses iris détaillent ta silhouette, glanant quelques informations physiques sur ton compte. Son sourire carnassier s’étire face à ton regard, les clients présents étaient tous immobiles. De parfaits pantins pour souligner l’aspect théâtral de sa mise en scène. Il ne prit pas la peine de se présenter, même si les quelques événements lui prouvaient qu’ici sa réputation n’était plus qu’un souvenir balayé par le vent. Les cendres de ce qu’il fût, de ce qu’il est et de ce qu’il sera, ne seront plus qu’une fine poussière sur le sol rugueux du monde.

Le coucou du bar miteux se met à sonner les coups de minuit. Il dirige son regard vers ce dernier et lève son index très légèrement vers le plafond. Fronçant alors ses sourcils il réprime un rire, soufflant d’un air néanmoins sérieux et sarcastique :

« - Tic, toc, je devrais entendre chanter maintenant. »

C’est alors qu’un client se met à chanter, un autre jouant quelques notes au violon. Ses yeux roulent légèrement. Les habitants étaient rares ici, ceux qui vous entouraient étaient tous des vampires qu’il avait hypnotisés avec soin pour t’offrir le plus bel accueil. De sorte à ce que votre entrevue te marque et que ta mort soit spectaculaire à l’heure où elle sonnera son glas, si jamais tu refusais d’obtempérer.

« - Cet air dramatique n’est pas nécessaire. »

Il prend le verre sur le bar et l’envoie avec une force surprenante dans la gorge du vampire qui s’écroule en se vidant de son sang. Évidemment il n’était pas mort, mais tu n’étais pas censée le savoir. Son sourire s’élargit, la touche carmine donnait à l’endroit insalubre et vétuste un charme contemporain. Il retourne son regard vers le tien, passant furtivement sa langue sur sa lippe supérieure.

« - Je vais te proposer un marché. Je me suis dit… »

Il s’avance tout en accompagnant ses paroles de gestes de la main.

« - à quoi bon forcer, lorsque je peux persuader. Le temps n’est cependant plus à la complaisance. »

Il hausse les sourcils en te dévisageant. Son éloquence était portante et il avait eu des siècles pour parfaire ses quelques idées et l’art du langage. Il joint ses mains, les frappant entre elles un coup sec en soupirant. T’intimant de t’asseoir, les négociations s’ouvraient alors sur le premier acte. Il restait à savoir si l’actrice que tu étais, allait perdurer dans la pièce qu’il échafaudait.




Ft. @Lisbeth Keith
By Timelapse [N.M.]



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Lisbeth Keith
Lisbeth Keith
HUMAINE

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Points : 27
Date d'inscription : 25/10/2017
Age : 27

Hibou signé Lisbeth Keith le Dim 29 Oct - 23:52
Just Survive Somehow...


« Je te convie à la taverne à 20h. Nous avons à parler. Niklaus M. »

Je n’avais plus même besoin de relire les inscriptions laissées par des lignes serrées sur le papier pour en connaître le message. Facile à retenir, à vrai dire, pour la brièveté des mots. Ce n’était plus même une proposition, plutôt un ordre. Autant dire que dès que j’ai trouvé cet écrit, ce matin, je l’ai tout de suite détesté. Surtout que le porteur semblait se jouer de la curiosité naturelle humaine pour m’obliger à y aller – il savait, de toute façon, qu’en stipulant qu’il fallait « que l’on parle » je m’y rendrais. Je l’ai d’autant plus détesté. Putain, j’avais beau essayé de faire croître ma fierté, comme un arbre qui prendrait racine dans mon cerveau, s’unissant à mes neurones pour mieux les contrôler ; rien n’y faisait. La curiosité, et ce sentiment d’urgence, m’avait toujours convaincue du contraire.

J’irais, bordel, oui. Que pouvais-je faire d’autre ? Moisir ici, à attendre éternellement…Quoi ? Que mon frère revienne ? Je n’avais aucune nouvelle de lui. Depuis la veille où j’avais atterri ici, il n’avait pas pointé le bout de son nez, ni laissé aucun indice quant à sa position. Je craignais le pire. Et pourtant, je refusai de croire que mon oncle l’ait attrapé. Il était bien trop malin, bien trop rapide pour eux. Et puis, nous avions eu notre lot de malheurs, et plus rien ne pouvait nous arriver d’autre. Les Dieux, ou quoique ce soit qui ait un tant soit peu de pouvoir sur nos vies devaient s’être lassé de nous, privilégiant une autre famille à détruire. Non, Sean allait bien, il avait été retardé, contraint à se cacher quelque part. Il allait revenir, m’éloigner de ce village pourri et étrange, et tout ceci serait oublié. Peut-être même que ce Niklaus, cet inconnu qui lui, semblait me connaître, détenait quelques informations sur lui. L’espoir renaissait...

Mais disparaissait aussitôt.

-Et merde.

Mes doigts se resserrèrent en un poing, atterrissant violemment sur le mur. Je me sentais tout à fait impuissante. Ce sentiment d’espoir à la con n’était qu’un leurre, quelque chose de stupidement profondément humain, comme si se raccrocher à une illusion pouvait apaiser quoi que ce soit. Pourquoi ? Pourquoi se mentir ? Il était évident que James avait mis la main dessus. A l’heure qu’il était, il devait sûrement passer par des tortures absurdes, destinées à assouvir la perversité de mon oncle. Ou avait-il choisi une mort rapide, sans gloire. Il était fichu.

Mon front s’appuya doucement sur la vitre, ma main lissant un instant mes cheveux. Je devais y aller. Je n’avais rien à perdre, maintenant. J’ignorai tout de ce Niklaus, peut-être même me voulait-il du mal. Et puis ? Après tout, je n’en avais rien à foutre. Que je crève. Sans Sean, se battre n’avait plus de sens.

« Mais il y a Tim’. Ne l’oublie pas. »

Un énième soupire chatouilla mes entrailles, se battant dans mes poumons pour sortir de mes lèvres. Mon petit frère, figure d’innocence, qui ignorait tout de ceci. Pour lui, mes parents étaient simplement morts suite à un terrible incendie – il était encore bébé lorsque tout avait viré au drame. Il avait toujours vécu dans le cirque, aussi loin qu’il se souvenait, y grandissant dans l’inconscience la plus totale. Nous avions cherché à le protéger, espérant que James ignorait son existence, ou du moins sa physionomie. Si je devais encore vivre pour quelque chose, ou du moins, pour quelqu’un, c’était pour lui.

Mon regard s’arrêta un instant dans la chambre de cette maison que j’avais tout bonnement réquisitionnée. Semblant abandonnée, et ouverte aux visiteurs, je m’y étais installée pour la nuit, n’ayant pas vraiment d’autres choix. Elle donnait directement sur la place où j’étais arrivée la veille – mais surtout sur la forêt, de sorte que je pouvais surveiller les allées et venues des personnes égarées. A la recherche d’une âme connue, ou d’un indice quelconque. Comme quoi. Ce fichu espoir menait toujours la danse, même si son repos faisait croire à un départ définitif. Toute la journée j’avais attendu. Toute la journée, j’avais sombré dans une apathie et une profonde déception.

-Niklaus, mystérieux Niklaus, que me veux-tu… ?


J’observai encore une fois la lettre, la déposant presque aussitôt sur la commode. Une horloge, traînant misérablement dans la chambre, dictait le temps, choisissant les heures les unes après les autres. Et dire que la vie des hommes étaient réglées en fonction d’un si petit objet…A présent, elle indiquait sept heures quarante, me criant que l’instant était bientôt arrivé. J’essayai de me faire croire encore un peu que je pourrais résister à ma curiosité, que j’étais plus forte que tous ses sentiments à la con, laissant passer inlassablement les minutes. Mais sans que je ne prenne conscience de ma propre vanité, je me retrouvai en quelques instants dehors, un pauvre manteau sur le dos, trouvé dans ma demeure provisoire qui couvrait la quasi-nudité de mes vêtements de cirque. Ils étaient encore abîmés de ma course dans les bois, et je n’avais su que nettoyer la crasse qui les avais entachés. Autant paraître un minimum présentable, surtout face à ces choses qui pullulaient en ville. Des surhommes, des démons, appelez ça comme vous voulez. Ma rationalité refusait de mettre un terme exact dessus. Pourtant, ils ne pouvaient pas être humains. Mieux vaut valait ignorer ce qu’ils étaient réellement.

Mes pas me menèrent assez facilement vers la taverne – la seule de ce village à moitié désert. J’aurais presque pu le regretter, préférant une longue attente qui aurait pu me remettre les idées au clair. Mes doigts saisissant la poignée, je ne pus me contraindre immédiatement à l’abaisser, tout mon être restant immobile face à mon indécision. Pourquoi étais-je venue, déjà ? Un mauvais pressentiment m’enserrait la poitrine, tiraillant ce qui me restait d’humeur. Ce Niklaus avait intérêt à être intéressant, car je serais sans nul doute exécrable.

-Bon. Autant ne pas être venue pour rien.

J’ouvris la porte, presque à contre-cœur, la chaleur de l’endroit me happant aussitôt. Tous les regards se braquèrent sur moi, et un silence morose reçut ma venue. Une aura assez malveillante aurait très bien pu se faire reine en ces lieux que ça ne m’aurait pas étonnée. Bonjour l’accueil.

-…Je pense que je me suis trompée d’endroit. Désolée, salut, bonne soirée, bisous à tous.


Je m’apprêtai à tourner les talons, bien décidée à décamper de cette morbidité ambiante, mais quelque chose m’en empêcha. « Chose », parfaitement. Car l’homme qui me bloquait le passage venait de quitter sa chaise en un millième de secondes, de sorte que je ne sentis plus que je n’aperçus son déplacement dans l’espace. En un battement de cil, il se trouvait derrière moi. Bien sûr. Normal. Je venais d’atterrir dans un monde de fous.

-Lisbeth, si je ne m’abuse. Tu dois te demander pourquoi quelqu’un aurait besoin d’une humaine médiocre à peine arrivée sur ces terres et qui est susceptible de mourir assez rapidement. Rassure-toi, je me suis posé la même question.
-Pardon ?

Mon visage se tourna vers ce mec venu des bas-fonds, espérant bien trouver ses yeux pour le foudroyer du regard. J’aurais dû avoir peur, certainement. Ses mots n’avaient aucun don pour rassurer mon côté féminin qui tressaillait devant cette étrangeté halloweenesque. Sauf que plus que cela, ma fierté était piquée au vif. Ô mon dieu, petit con, tu ne sais pas à quel danger tu t’approches en t’adressant de la sorte à une Keith. Peu importe qui…non, ce que tu es.

Ce qui devait probablement être Niklaus se positionna alors devant moi, quémandant à tous les zombies immobiles qu’il exigeait d’eux de chanter. Comme un seul homme, plusieurs répondirent à sa demande, l’un accordant sa voix à la douceur d’un violon. J’aurais presque pu être touchée de l’évènement, du geste, si tout ceci n’avait pas l’air aussi bizarrement inquiétant.

-Cet air dramatique n’est pas nécessaire.

Sans crier gare, mon rendez-vous attrapa un verre trônant sur une table, le lançant en pleine face du chanteur, qui se tut aussitôt. La violence du geste ouvrit aussitôt une énorme entaille à sa gorge, et l’homme s’écroula en moins de deux. Comme ça. Bam. Interdite, je ne sus quelle posture j'étais sensée prendre, ni ce que je devrais dire. Mes lèvres s’entrouvrirent, cherchant quoi dire, tentant de capter un des regards de mort qui ne daignaient pas bouger alors qu’un des leurs se vidait de son sang. Bordel. Mais ils étaient tous aussi fêlés les uns que les autres ou merde ?! Pour qui ce mec se prenait ?

-Je vais te proposer un marché. Je me suis dit…à quoi bon forcer, lorsque je peux persuader. Le temps n’est cependant plus à la complaisance.


Il me désigna une chaise pour que je m’assoie, sans plus d’explications. Je le fixai pendant un moment interminable, lui montrant ouvertement que je n’obéirais pas à la moindre de ses volontés. Qu’il soit prince ou mécréant, cela ne changeait rien à sa position. Il venait de blesser un homme par un simple caprice. Et personne ne semblait s’en soucier.

-Toi mon coco, tu vas tout de suite redescendre d’un étage. Je ne sais pas qui, ou ce que tu es, mais cela ne te donne aucun droit d’exiger quoique ce soit. Les négociations, tu peux te les foutre bien profond. Je ne t’accorderai rien du tout, que ce soit clair.


Mes poings sur mes hanches, je relèvai fièrement le menton, de sorte à gagner quelques centimètres dans ma posture de menace. Je sais que je suis loin d’être aussi impressionnante que lui, mais je sais aussi d’expériences que cela importe peu. J’étais plus capable de mordre que le plus balourd des mecs.

-Maintenant, si tu veux bien m’excuser, je vais aller voir si tes caprices de star n’ont pas blessé outre-mesure le garçon. Parce qu’il est clair que tu n’en feras rien. Pti con, va.

Je dépassai la table, furieuse, laissant là le probable Niklaus et ses grands airs de diva. J’aperçus l’homme, couché, immobile, ne sachant s’il étais inconscient ou s’il étais sous l’emprise de la même aura zoombifique que les autres âmes de la taverne.

-Non mais je rêve. Bougez-vous, enfin ! Vous voyez pas qu’il saigne ?!

Bien sûr qu’ils le voyaient. Mais ils s’en balançaient les couilles complètement. Et, comble d’ironie, le mec au violon continuait de jouer. Comme si tout ceci était normal. Journalier. Et c’était peut-être cela, le plus inquiétant. Que tout semblait être une question d'habitude.
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Hibou signé Invité le Lun 30 Oct - 23:00





Just Survive Somehow





Ton comportement était typique d’une humaine qui n’acceptait pas encore la réalité à laquelle elle était soumise. Tu ne semblais pas concéder au monde toute la noirceur qu’il recélait, et trouvait un comportement hypnotique et apathique de la troupe presque intolérable. Sans émettre l’hypothèse qu’il n’avait juste pas la possibilité de prodiguer des soins à leur ami. Que tu étais sur scène, la seule encore maîtresse de tes mouvements. Il se tourne vers toi, te regardant te rapprocher du jeune vampire qui ne tarderait pas à guérir, son sourire s’étire dans une espièglerie dont lui seul avait le secret.

S’appuyant sur le comptoir de ses coudes, il lève les paumes vers le plafond et fixe ce dernier en soupirant quelque peu. Venant ensuite gratter le haut de son arcade sourcilière.

« - C’est incroyable la force avec laquelle vous vous abrutissez avec les années. Certains appelleront cela de l’audace… cette lueur dans le regard, l’insolence avec laquelle tu t’adresses à plus fort que toi. »

Il rit et se redresse, s’avançant sereinement dans la pièce, il lève une main faisant arrêter le violoniste. Les notes s’éraillent alors soudainement, donnant à l’atmosphère une teinte lugubre. Entrouvrant les lèvres il inspire grandement, découvrant sa dentition inférieure et en haussant les sourcils, il continue son discours avec une éloquence telle, qu’il était difficile d’ignorer la prestance avec laquelle il usait des mots.

« - Moi… Je nomme cela de la bêtise. »

Son regard se relève dans le tien lentement, l’ombre d’un sourire se faufile dans ses traits et il se rapproche avec vélocité, ne laissant sur son passage que les résidus de poussière qui décoraient le sol. Il t’attrape violemment et colle alors ton dos à son torse, immobilisant tes mains d’une des siennes. Son autre dextre venant lentement prendre ton menton entre son index et son pouce et te montrer les spectateurs atypiques qui te faisaient face. Ses lèvres se rapprochent de ton oreille, murmurant alors dans un brin de voix qui se voulait dédaigneux et ponctué de pic de colère :

« - Penses-tu réellement que mon marché avait des vertus bienveillantes ? Que je te laisserai tout bonnement partir après avoir refusé le seul moyen de survie que je te proposais ? »

Il se met à rire, reculant tout en te maintenant contre lui. Il brise une bouteille contre le bois avec une force hallucinante. Le verre rejoint alors ta joue qu’il scarifie simplement, maintenant toujours tes mains, il relâche le débris de verre et pose son autre main sur ton ventre. Murmurant en détachant chaque syllabe :

« - Tu as devant toi des vampires dont la soif est intarissable depuis des semaines. N’aspirant qu’à se désaltérer à une gorge comme la tienne, et je suis bien enclin à leur offrir ce met délectable… »

Un rire lui échappe, bien que réprimé. Il lèche le sang qui maculait ton menton, s’étant préalablement écoulé de ta joue qu’il avait marquée. Serrant finalement la mâchoire, il pestifère tout en prenant violemment ta mandibule de ses doigts puissant. L’odeur de ton sang régnait dans la pièce et des veines noires se dessinent sous les yeux des vampires présents. Leurs prunelles prennent une teinte abyssale, te regardant avec une envie insoutenable.

« - Alors, refuses-tu toujours d’écouter le marché que je daigne te proposer ? Si tel est ton choix, je ne peux qu’accéder à ta requête et te laisser périr dans les bras d’un monde dont tu ignores encore tous les secrets. »

Il te relâche violemment et s’avance vers la troupe, sautant soudainement sur la table pour écarter ses bras d’un geste théâtral, dans un sourire presque mesquin, il souffle avec un talent oratoire et de déclamation époustouflant :

« - Je suis Klaus Mikaelson. Et crois-moi, je suis le meilleur allié que tu puisses avoir au sein d’un monde où règne les atrocités les plus violentes. »

Il lèche ses lèvres et hausse les sourcils ; visiblement interloquée par ta réaction, ton regard et la tenue qu’il découvrait sous ton manteau. Son sourire s’élargit, il te désigne de l’index, gardant son piédestal de fortune.

« - Le monde où tu vis et où l'on se gargarise de mots comme civilisation, réhabilitation, dialogue, ordre et justice... n’est qu’une imposture. Tu penses connaître l’horreur, tu penses pouvoir te débrouiller seule face à des créatures plus rapides, plus fortes, et plus insolentes que toi ? »

Son rire cristallin et dont la suavité peignait l’atmosphère transcendait l’air. Il lève son doigt où il pose son index, s’apprêtant à claquer des doigts.

« - Je suis le seul susceptible de te protéger de ces créatures, en échange d’une chose dont tu ne pourras jamais manquer… »

Pour appuyer ses propos, il approche les doigts de son autre main de sa lèvre, où il récupéra les quelques gouttes de ton sang pour les diriger à ses lèvres.

« - Ou alors je te laisse vivre tes derniers instants au sein de ce cloaque d’impatients. As-tu une dernière volonté, petite humaine ?  Tu peux toujours t’opposer à moi, mais sois certaine que tu échoueras…»

Il saute de la table et se rapproche de toi, un large sourire cynique pour simple artefact, il se penche et murmure tout contre tes lèvres, plongeant ses iris dans les tiennes :

« - Je suis immortel. »




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